Randonnées

  Le soleil se lève timidement. Coté sud, une mer de nuages a envahi une partie du département laissant dépasser quelques sommets au-dessus de 1500 m. Magnifique. On se croirait à 4000 m d’altitude. Côté nord du ciel bleu. Après avoir contourné la montagne pour arriver à la vacherie de rimplas, nous entamons la montée de 600 m. Arrivés au sommet du mont Giraud, nous déjeunons un peu en contrebas à l’abri du vent. Nous progresserons sur la crête toute l’après midi où d’un côté la mer de nuage et de l’autre côté une vue dégagée sur les plus hauts sommets. Ainsi nous observerons le Monte Viso, l’Argentera, le Gélas etc…Exceptionnel point de vue sur l’intégralité du département. Nous rejoignons ensuite le lac petit…le plus grands des lacs des millefonts. Une belle journée qui s’achève entre soleil et le brouillard qui a fini par l’emporter…   Invalid Displayed Gallery    

Pas un nuage à l’horizon, pas de vent. 11°C au départ. Le village de Douans se réveille. La première montée enchaine des petits virages en zig-zag. Le chemin devient plus facile après 750 m de D+ et arrive au pas de colle longue. Les lacs sont français depuis 1989 (d’où la nouvelle borne frontière). Après un petit tour des lacs, nous déjeunons. Nous repartons en direction de la cime de colle longue en prenant une petite crête qui descend au laus Rion (un petit laquet rond et d’une eau très bleue). Puis afin de ne pas reprendre le même chemin qu’à l’aller, nous empruntons un chemin existant sur la carte…mais pas en réalité. Le chemin plonge sur une crête bordé de genévriers, de pins et autres végétaux. Malgré tout , nous nous frayons un chemin et rejoignons un sentier « PR ».Après toutes ces émotions, une petite bière de réconfort sera savourée à Isola village… Yohann Accompagnateur en montagne Clubrando06 no images were found

Nous voici un bon groupe en cette fin de Juillet bien fleuri partout de rhododendrons, pour une randonnée inédite vers le lac d’Aver « Soprano » (le cousin du « Sotano »), dans le Val Stura en Italie (Alpi Maritime) tout près d’Isola 2000… Malgré un dénivelé faible, cette randonnée aura surpris quelques uns des randonneurs présents en raison d’un passage de chemin un peu étroit et pierreux… C’est la rançon à payer pour parvenir à ce grand lac totalement isolé et de ce fait quasi inconnu de notre massif du « Mercantour-Argentera ». Car l’Argentera, plus haut sommet du massif (plus haut encore que le Gélas), est juste là en face de nous. Arrivé au lac, notre ami Gilles, insensible au froid tels les bouquetins, où plutôt telle une « truite fario », s’est baigné sans hésiter tandis nous le regardions ébahis et médusés, nous qui pouvions à peine tremper un orteil dans cette eau encore glacée par la présence de nombreux névés, reliques des abondantes neiges de cette année… Bravo à lui ! Nous, nous contentâmes pour notre part de faire la sieste, car pas un nuage à l’horizon, le calme absolu à peine troublé par les clapotis du lac, quelques sifflements de marmottes ou de quelques chocards à bec jaune virevoltants au dessus de nos têtes ! Dire qu’au même moment d’autres s’entassent et crèvent de chaud sur la croisette !

  Le soleil est présent au départ ainsi que les moustiques qui nous le font savoir assez rapidement. Après le col de salèse, nous basculons rapidement sur la piste forestière qui relie le col mercière au col de salèse et le hameau de Mollières. Au détour du chemin , se profile un cairn qui montre la voie vers les lacs scluos. Les orchidées tapissent encore généreusement le sol. L’eau coule abondamment fruit de la fonte des neiges encore présente. Le déjeuner se fera au plus petit des deux lacs. Bonne ambiance, convivialité et partage animerons ce repas. La descente se fera par le même chemin. Les animaux cette fois-ci se sont faits discrets… Yohann MAUBANT Accompagnateur en montagne pour clubrando06

C’est sous un magnifique soleil que nous entamons la descente dans la siagnole et vers l’aqueduc romain. Quelques orchidées et autres fleurs comme la céphalanthère, la coronille, le glaïeul , la garance, l’euphorbe, la saponaire, le ciste cotonneux sont sur notre passage. Nous rejoignons l’aqueduc romain construit au 1er siècle ap JC qui alimentera Fréjus et St Raphaël en eau pendant plus de 450 ans avant d’être détruit par les barbares. L’eau provient de la siagnole dont la source est d’une pureté incomparable. Les romains n’ont pas hésité à fendre en deux un énorme bloc rocheux pour y faire traverser l’aqueduc : lieu dit de la roche taillée. Ici la vue sur la vallée jusqu’à la mer est splendide. Par un sentier longeant l’aqueduc en remontant plus au nord, nous arrivons aux sources de la siagnole. Source vauclusienne, eaux d’infiltration,ici résurgences dont l’eau jaillit véritablement de la roche et du sol en créant quelques « mini » geysers. Après le déjeuner, la remontée sur Mons se fait paisiblement en ramassant ci et là du thym pour éventuellement en faire un sirop. Merci à Christine et Michelle pour les photos Recette : pour 1 litre de sirop à diluer dans de l’eau. 60g de thym sec ou 100g de thym frais. Ajouter un litre d’eau bouillante et laisser macérer 24h. Filtrer puis ajouter 800 g de sucre. Porter à ébullition 2- 3 mn puis filtrer et mettre en bouteille à chaud. Laisser refroidir la bouteille couchée. Garder au frais après ouverture. Sirop bon pour la toux entre autres… Yohann Accompagnateur en montagne