Faune et Flore

Randonnée orchidées

Les orchidées de Fabrice (explorations botanique avec Rando06)

Ou l’histoire d’une exploration botanique sans fin dans les Alpes, la Provence (et le reste du monde)… Les orchidées c’est une passion et une aventure qui commence avec ma carrière de guide en 2002… ce qui valait bien (il était temps) un article avec quelques belles photos ! J’organise chaque printemps des randonnées orchidées au mois de Mai dans notre belle région. Infos, dates sur la page inscription bien sûr comme toujours ! Cette passion des orchidées (et de la flore en général), va de paire avec une autre passion, la photographie (que j’exerce aussi depuis longtemps, y compris parfois d’une manière professionnelle). Rando06 propose aussi d’ailleurs des sorties d’initiation et perfectionnement à la photographie à découvrir sur notre site. Mais revenons à nos moutons, c’est à dire à nos orchidées : lorsque Je deviens accompagnateur en montagne en 2002 je n’avais pas tellement de connaissances en botanique. A partir de 2002, j’ai travaillé dans ma région niçoise mais aussi en Savoie et Haute Savoie (à l’UCPA). J’ai alors côtoyé des collègues passionnés de botanique. L’exercice de mon métier de guide m’a poussé à approfondir mes connaissances en faune et flore, c’est évidemment la base de notre métier. Avec l’objectif de proposer à mes groupes des sorties thématiques variées : randonnée flore (alpine ou méditerranéenne selon les périodes), randonnée plantes médicinales et comestibles, ou encore des randonnées orchidées ! C’est alors que j’ai commencé à m’éveiller aux monde des orchidées. Aussi pour le plaisir désintéressé et simple d’explorer, se laisser aller à leur recherche sans forcément aller trop loin, et concilier avec une autre passion : la photographie… Aller à leur recherche, les trouver, c’est aussi une sorte de méditation en soi… C’est enfin l’envie de partager cela avec mes groupes de randonneurs. Je propose d’ailleurs aussi régulièrement des diaporamas faune et flore. Les orchidées sont intéressantes à plusieurs titres. Déjà elles sont très belles tout simplement ! De plus elles ont des caractéristiques insolites et fascinantes. On ne peut que s’étonner de leurs diverses stratégies de reproduction tellement astucieuses et évoluées ! Même un esprit cartésien réfractaire à toute religion peut se demander s’il n’y a pas un miracle derrière tout ça, ce que Louis Pasteur évoque par cette belle formule : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène. » Enfin les orchidées sont connues dans le monde entier car très populaires chez les fleuristes et collectionneurs. Ce sont aussi les fleurs les plus répandues dans le monde : il y en aurait près de 20 000, dont la plupart sont tropicales et moins de 200 en Europe. Si nous connaissons surtout les orchidées tropicales des fleuristes, les orchidées européennes sont souvent méconnues et ignorées alors qu’elles sont nombreuses autours de nous. Il suffit d’ouvrir l’oeil pour s’en rendre compte et aussi de participer aux  » randonnées orchidées  » de Rando06 ! 😉 C’est en Savoie et Haute Savoie où j’ai travaillé à l’UCPA des Contamines Montjoie et aux Arcs 1600 (lors des étés de 2002 à 2007) que commencent mes premières explorations à la recherche d’orchidées. Certaines sont très communes et se trouvent partout dans les prairies alpines au début de l’été. Plus on étudie quelque chose, et plus on s’y intéresse, sachez le ! J’ai donc rapidement commencé à les étudier aussi dans les livres pour les identifier ! Mon oeil s’est aiguisé et petit à petit, tel un cueilleur de champignons, j’ai commencé à les trouver souvent au hasard des randonnées que j’encadre en groupe. Cela ne manque pas de faire rire les randonneurs, et aussi de les interpeller : « on aurait pu marcher dessus sans même les voir !  » s’exclament-ils bien souvent. C’est un peu comme une chasse au trésor et tomber dessus est toujours pour moi une joie. C’est ainsi que j’ai découvert les orchidées au fur et à mesure de mes pérégrinations dans mon pays niçois natal et plus largement dans toutes les régions où j’ai exercé : les Alpes, la Provence et l’Italie, et même à Madère ou enfin dans les îles des caraïbes en Martinique et Guadeloupe ! Je cause…, mais il est temps de vous montrer plus de photos ! Me voici en 2018 en train de les photographier près de chez moi à Nice au parc départemental de la Grande Corniche ! Nous avons la chance dans les Alpes Maritimes de trouver des orchidées dans presque tous les milieux depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de 2500 m d’altitude dans le Mercantour. C’est pourquoi nous trouvons une diversité extraordinaire d’orchidées alpines en altitude, et « méditerranéo-provençales » sur le littoral, ou dans les basses et moyennes vallées. J’utilise un bon appareil photo (canon 5d pour les connaisseurs) et surtout un objectif « macro » (Tamron 90 mm), indispensable car ces fleurs sont parfois minuscules, plus petites que l’ongle de votre pouce ! Pas besoin d’aller bien loin pour les trouver ! Cet « orchis géant » pousse proche du littoral du pays niçois, ou encore sur les talus des route : elles y poussent par milliers, mais pas grand monde ne les remarque par méconnaissance. Une fois même je l’ai observé sur la pelouse devant le lycée Massena en plein centre ville de Nice ! Voici une espèce méditerranéenne assez rare : l’orchis « Papillon » que j’ai pu observer en grand nombre sur le site du Club Med d’Opio ! Ses couleurs sont incroyables, presque rose fluorescent ! Les orchidées du genre « ophrys » sont parmi les plus belles et les plus étonnantes. Pour assurer leur pollinisation elles ont une stratégie extraordinaire : leur pétale du bas (ou labelle) imite le corps d’un insecte (une abeille par exemple) pour inciter un mâle de l’espèce ciblée à venir essayer de se reproduire. Certains ophrys arrivent même à sécréter des phéromones pour mieux attirer l’insecte, incroyable ! L’insecte transporte ensuite le pollen vers une autre fleur de la même espèce en général (car il est encore une fois attiré ou « leurré ») donc pas de gaspillage de pollen, que c’est malin n’est ce …

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calanques randonnée géologie

Formation au nouveau Parc National des Calanques !

  Fabrice Morel, votre accompagnateur en montagne de Rando 06 a participé à une formation au tout nouveau Parc National des Calanques (créé le 18 avr 2012) ! Une formation de 2 jours organisée  par le Parc National du Mercantour auprès des accompagnateurs en montagnes partenaires (nous étions une douzaine sous la houlette de Patrice Tordjman, garde du Parc du Mercantour en charge du partenariat). Le premier jour, nous avons participé à une visite géologique du site des Calanques,  en compagnie du professeur d’université Claude Rousset, spécialiste de la géologie de cette région. Il nous a ainsi dévoilé à travers sa lecture des paysages, quelques-unes des richesses géologiques d’abord dans le secteur du Cap Canaille, puis dans le secteur de Port Miou et Port Pin. Parmi ces curiosités géologiques par exemple, la grande exsurgence d’eau douce (en fait un peu salée quand même…) de la calanque de Port Miou (cf photo…), et bien sûr les grandes falaises du Cap Canaille et des Calanques, merveilles de la nature. Puis le lendemain, ce fut une randonnée au coeur des Calanques dans le secteur de Morgiou et Sormiou avec un accompagnateur en montagne du secteur et un représentant de le future équipe des gestionnaires du Parc National. Une randonnée qui ne pouvait être que panoramique (tellement les paysages sont époustouflants) et passionnante au sujet de la faune, la flore et les particularités du territoire du Parc National des Calanques. Et comme bouquet final, nous sommes invités à l’improviste par le pêcheur local Jean-Claude Bianco, personnage chaleureux et truculent, célèbre pour avoir découvert la gourmette de Saint Exupéry dans ses filets de pêche ! Cela permis plus tard de retrouver l’épave de son avion abattu en 44 par les allemands au large des Calanques. Une histoire passionnante et passionnée en raison de l’immense notoriété de l’écrivain aviateur et des multiples rebondissements de cette affaire où les journalistes n’eurent pas toujours un comportement « déontologique »… Merci à  Patrice Tordjman, responsable du partenariat au Parc National du Mercantour pour l’organisation de cette inoubliable excursion pédagogique, clôturant ainsi magnifiquement sa mission de responsable du partenariat qu’il a rondement mené pendant près de 15 ans ! 

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Une orchidée du Mercantour : La nigritelle de Cornilia

A la fin du printemps et début de l’été, fleurie dans les pelouses alpines de l’étage alpin, une orchidée haute en couleur : La « Nigritelle de Cornilia » ou « Nigritelle Rose ». La « Section Nigritelle » regroupe une quinzaine d’espèces  ou sous-espèces très proches les unes des autres (5 en France). On les trouve toute qu’en altitude respectable à partir d’environ 1600 m d’altitude. Son nom « Nigritelle » vient de « Nigritia » signifiant couleur noire. En fait cette orchidée est rouge, mais très foncée, presque noire effectivement. Elles se distinguent aussi, par leur forte odeur de vanille. Exception à la règle,  La « Nigritelle de Cornilia » est donc rose  « saumon », avec des nuances variables. Elle n’en est que plus belle encore !  Elle n’existe que dans les Alpes du sud (c’est une endémique) et très abondante dans le Mercantour comme sur ces beaux clichés de Sandrine (randonneuse du club, merci à elle) près du Mont Lapassé (altitude environ 2300 m), durant cette belle randonnée à la Madone de Fenestre en Vallée de Vésubie ! Un nouvel article plus complet raconte ma passion sur les orchidées. Des randonnées orchidées sont proposées à chaque printemps et plus généralement des randonnées flore